Interview de Pensum Reject

Que signifie le nom Pensum Reject ?

Ah ! On l’attendait celle-là ! On ne peut pas tout vous vendre là. Va falloir chercher un peu de votre côté, on laisse un peu de mystère *rires*.

En fait “Pensum” c’est un vieux mot français qui veut dire “punition” et pour faire simple, on peut traduire ça par “le rejet de la punition”. Parce qu’on est des sales gosses et qu’on était déjà des sales gosses à l’école.

Ceci dit, ce n’est pas une punition pour nous de jouer. Ce n’est pas non plus un style d’éducation. Ça veut dire qu’on a un style de musique et qu’on va faire beaucoup encore. Mêler de la bass music avec d’autres types de musique. On est vraiment de mauvais élèves.

 

Vous êtes trois sur scène mais il y a aussi deux frères. Pouvez-vous vous présenter et dire comment s’est monté ce projet ?

Il y a Yann aux machines, Nono à la batterie et au didgeridoo, on est frangin. Et puis il y a Zico, le “semi frérot” ou “frère-d’une-autre-mère” qui est guitariste.

A l’origine du truc, on était déjà trois mais on avait un autre guitariste, Sofiane, qui n’a pas pu continuer pour des raisons professionnelles. On a tous connu l’époque covid où il y a eu beaucoup de changement aussi. Zico est arrivé pour remplacer Sofiane.

C’est vrai qu’au départ, on a lancé le projet à deux car on voulait faire autre chose que notre projet précédent “Dynamophonic” qui était de la drum n’ bass acoustique. Projet avec lequel on était déjà venue à Terres du Son à l’époque. C’était il y a plus de 10 ans donc là, on voit bien l’évolution du festival. Puis, notre musique a bien changé aussi.

 

Quel est votre parcours musical ?

Ouuuuh ! C’est long, l’histoire de toute une vie.

 

Yann : “ On a 15, non 20 ans d’expérience ! Je ne sais plus l’âge que j’ai *rires*

Nono : “En fait, on a grandi avec la musique, on aime ça passionnellement. Notre père avait un studio d’enregistrement à Tours. J’avais 5 ans et c’est comme ça que j’ai commencé la batterie. Puis notre troisième frère était batteur aussi et c’est ce qui m’a lancé dans la musique. Ensuite j’ai travaillé, travaillé, travaillé, travaillé tous les jours. Je ne faisais que ça de mon temps libre.

Yann: “Ouais, c’est passionnel et familial”

Nono : “C’est vrai qu’on a beaucoup travaillé entre frangins et comme ça fait 26 ans qu’on se connaît… *rires*

Zico : “J’ai commencé assez tôt aussi, vers mes 16 ans. Je jouais avec mon frère. Toujours une histoire de famille. J’ai eu d’autres groupes qui ont plus ou moins marché, notamment “Mektoub” avec Nono.

Nono : “Attention c’était pas le site de rencontre, hein !”

Pourquoi mélanger musique électronique et instrument ?

Yann : “Moi, je suis plus sur le côté machines électro et les gars, eux, c’est plus le côté Punk/Rock et on a voulu tester ce mélange-là.”

Nono : “On a mélangé la techno bass music avec la punk guitare et le didgeridoo.  On s’amuse bien. On essaie de faire des mélanges pour produire quelque chose qui change de ce qu’on a l’habitude d’entendre.

Yann : “On prend des risques. En tout cas, on essaie de ne pas avoir un seul style musical, d’être éclectique.”

 

Est-ce que les genres musicaux de cette formation sont plus variés que ceux de la précédente ?

Ah oui, totalement ! On a vraiment voulu élargir notre public et ça a l’air de plutôt bien fonctionner.

 

Vous êtes un groupe plus que local, puisque montois, ça vous fait quoi de jouer sur votre terre natale ?

C’est vraiment cool ! On est très honoré, ça fait du bien, ça nous fait plaisir. C’est vraiment que du positif.

En plus ça nous fait pas trop de route… *rires* Mais par contre, on a encore plus de pression.

 

Quelles sont vos influences musicales ? Quels groupes/artistes vous ont inspirés ?

Déjà, on peut citer The Prodigy. Mais ceux qui nous ont inspirés sont tous vieux maintenant ! *rires*

Sinon, Fat Boy Slim, My Chemical Brother … C’est surtout la scène punk dans laquelle on a grandi qui nous inspire.

 

 

Propos recueillis par Lou et Aude // Photos : Caroline Kistiaens 

Pensum Reject sur scène