Interview de Mariotte !

Retrouvez l’interview menée par Lou et Aude sur notre compte TikTok, enjoy !

Crédit vidéos et montage : Creative Campus Tours

Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

Mon projet s’appelle Mariotte, en réalité, c’est mon deuxième prénom et c’est un projet de chanson folk/pop francophone.

 

Tu es multi-instrumentiste, tu joues de combien d’instruments?

Sur scène pour Mariotte, je joue que de la guitare/voix, après, je suis de formation classique et j’ai fait du violon alto quand j’étais plus jeune. Et du coup je joue de deux ou trois instruments.

 

Et c’est quoi ton parcours musical?

J’ai un parcours classique au conservatoire, après, j’ai bifurqué vers des groupes de rock que j’accompagne à l’alto amplifier. J’ai rencontré des gens du jazz même si je n’ai pas une formation dans ce style. Et je joue dans d’autres groupes de chanson en guitare/voix mais la c’est le premier projet ou je prends le lead.

 

Tu dis que ton univers est un peu fantastique, qu’est-ce qui t’a amené là dedans?

Le côté fantastique c’est plus un clin d’œil à la BD d’où vient mon prénom “Mariotte” et c’est un personnage qui évolue dans un univers un peu fantastique. Au départ je me suis inspiré de ça, mais la je commence à prendre des sujet un peu plus “brute” et quotidien voir politique, du coup je m’éloigne du côté fantastique pour le moment.

 

Que veux-tu faire passer à travers ta musique?

Il y a pas mal de choses, actuellement il y a du féminisme, un peu malgré moi. Etant une femme, j’ecrite beaucoup sur des personnages feminin qu’il soit réel ou fictif. Ça parle de résilience ou d’injustice. Il y a aussi une chanson qui parle de concurrence féminine, comme une résultante de la manière dont on est traité. On en vient parfois à être les unes contre les autres dans certains systèmes. Ce ne sont pas tant des sujets politiques après j’essaye d’aborder des trucs qui peuvent parler aux gens.

 

Est ce que tu dirais que ta musique est engagée?

Je l’aurais pas dit il y a un an mais je pense que de plus en plus j’ai un peu envie de ça. Pour les prochaines chansons ça se dirige dans cette direction sans que ce soit un truc revendiqué. Je veux que ça reste subtile, car ma manière d’écrire reste subjective.

Qu’est ce qui a changé pour que ta manière d’écrire devienne plus engagée?

Avant, c’était plus imagé; par exemple dans ma chanson 1518, je parle d’une légende qui évoque quelque chose qui s’est passé il y a plusieurs siècles, pour derrière parler subtilement de quelque chose qui se passe aujourd’hui. Et maintenant, j’ai envie de changer un peu le prisme, de me recentrer sur le présent. L’époque appelle à ça aussi mais tout en gardant quelque chose d’assez écrit et un peu moins imagé.

 

Quels artistes ont bercé ton enfance?

En francophone, il y en a pas beaucoup, mais je peux citer Camille, Dominique A. Après, ce que j’écoute plus naturellement, c’est du rock des années 70s (Doors, led zeppelin, etc), de la folk, du punk (Fugazi), beaucoup de musique indienne et de la musique subsaharienne.

 

Si tu n’avais pas fait de musique, tu aurais fait quoi à la place?

Je crois que j’aurais sauvé des paresseux au Panama (rires). J’aurais fait un truc dans le social ou medecin sans frontiere, un truc ou tu te sent vraiment utile.

 

Ça te fait quoi d’être programmé à Terre du son?

C’est cool, et c’est un festival que j’ai un peu rincé étant ado, et quand j’étais petite je regarder les scène en me disant “je voudrais joué là”. C’est une case de coché et après il y a la suite…

 

Et donc, c’est quoi la suite?

Déjà on a prévu de sortir soit un EP soit un Album, on a pas encore décidé du format ni de la sortie. Il y a tellement de sorties qu’on veut bien tout calculer pour que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau. Après il va falloir plus s’entourer professionnellement, trouver un tourneur, pour que ce que l’on fait soit mis en valeur. Pour le moment, on est accompagné par des dispositifs, mais on a pas encore un entourage fixe et professionnel.

 

Tu dis on, tu parles de qui?

Je dis on, car je suis responsable d’une équipe “les filles”. Il faut que mon travail soit cohérent pour qu’elle, derrière, ait une rétribution logique pour ce qu’elle apporte au projet.

C’est ton premier festival?

La formation est toute récente. C’est la troisième fois qu’on joue en public. Avant-hier, on a joué dans un jardin, le 21 juin devant le bar “The Pale”. On joue au château du Plessis la semaine prochaine, le 26 à Olivet au festival “la bamboche”, et le 1er septembre au festival “made by women” à Orléans.

 

 

 

Lou, Aude et Bianca // Photos : Axel Villiers

Mariotte sur scène