Interview de Thibault

Photo de Thibault sur scène

Si tu devais te décrire en 3 mots ?

Ça peut paraître bizarre pour quelqu’un qui fait du live mais je dirais introverti, bienveillant et passionné.

 

Quel est ton parcours musical ?

J’ai jamais fait de musique avant ce projet, mis à part un peu de guitare étant ado, et après j’ai été régisseur du son. J’ai été attiré par la musique toute ma vie. Ce sont mes parents qui m’ont amené là- dedans. On allait souvent à des concerts et après, à force de voir des gens travailler, utiliser des instruments modulaires, des synthé analogiques etc., j’ai eu envie d’essayer et ça m’a emporté.

 

Qu’est-ce c’est être “artiste propul’son ?”

Pour moi, ça a surtout été une aide économique, comme on était dans une période de sortie de covid. C’était assez compliqué. Parce que j’ai sorti un album avant d’être propul’son et grâce à ce dispositif, j’ai une meilleure visibilité.

 

Comment décrirais-tu ta musique?

Ma musique c’est de l’électro sur machine donc c’est un live électro mélodique qui est influencé par beaucoup de choses. J’écoute un peu d’électro mais aussi des artistes de rock, de jazz et c’est ce qui nourrit ma musique.

 

Pourquoi utiliser des instruments analogiques?

J’ai une grosse base d’instruments analogiques mais après il y a aussi un peu de numérique. Je pense que c’est surtout analogique car les instruments vers lesquels je me dirige ont une histoire analogique que ce soit le semi-modulaire ou le synthé. Et puis l’avantage avec l’analogique, c’est que quand je joue, je peux toucher au son et avoir une interaction avec la musique et ça permet que le son ne soit pas plat.

 

Qu’est ce que ça te fait d’être programmé à Terres du son ? D’ailleurs, est-ce que c’est ton premier festival ?

Ce n’est pas mon premier festival, mais c’est quand même une petite consécration  d’être programmé à Terres du Son ! D’ailleurs, j’ai déjà été bénévole sur le festival et passer du côté artiste c’est chouette. C’est une part de moi que je vais pouvoir donner au festival mais d’une autre façon.

 

Tu as la pression ?

Ouais toujours, dans les 3 mots on aurait pu mettre “stressé”  *rires*

 

Et Pourquoi avoir des musiques aussi longues ?

C’est venu comme ça, en composant. J’ai eu besoin de faire des choses longues. Je ne sais pas comment ça m’est venu… Je crois que j’ai besoin d’entrer dans le son. En fait dans la musique il y a un truc qui me tient à cœur qu’il y ait dans le morceau deux mesures.

 

Tu viens de sortir un single “Cernes”, est ce que c’est l’amorce d’un prochain album à venir ?

Je pense que le prochain est un EP et qui sera sur cassette. Et “cernes”  fait référence aux cernes du bois.  Quand j’ai su que ça s’appelait comme ça et j’ai trouvé ça beau.

 

Qu’est ce que tu pourrais dire à quelqu’un comme toi qui n’a pas de formation musicale et souhaite se lancer ?

C’est tatonner, regarder ce qui marche et regarder des tutos sur internet, c’est comme tout. Le talent ça n’existe pas.

 

 

Interview menée par Lou et Aude

Crédit photo : Léa Nivet