La Gazette vous propose de découvrir les métiers de celles et ceux qui fabriquent le festival. Aujourd’hui notre rédactrice Linora s’est entretenue avec Julie, responsable de commission scénographie sur le festival Terres du Son .

Peux-tu te présenter?

Je m’appelle Julie, je suis RC à la scénographie, et avec mon équipe on s’occupe de tout ce qui est identité visuelle du festival, de toutes les structures qui servent à la fois pour ombrager, décorer, la signalétique etc…

 

La scénographie a-t-elle un lien avec le thème du festival, qui est végétarien, écologique et responsable?

Oui parce que ce sont des structures qui datent depuis plusieurs années. On essaie de faire des choses qui puissent durer dans le temps, pas du jetable. C’est beaucoup de plaques en bois peintes, qu’on a utilisé sur plusieurs années. Donc oui c’est dans la ligne du festival dans l’aspect développement durable.

 

Comment se sont déroulés les préparatifs de la scèno ?

A l’année il y a plusieurs personnes qui travaillent sur différents éléments de la scéno et des prestataires avec lesquels on a des propositions de projets. Il y a les phases de conception et de validation de projet. Ensuite ils se déplacent sur le site du festival avec les structures pré-montées, et avec nos équipes de bénévoles on aide à finaliser le montage, la peinture etc …

Quelle est la charte graphique du festival ? Peux-tu nous parler des contraintes liées à la scénographie?

Les contraintes sont toujours les mêmes: fabriquer quelque chose qui puisse être réutilisable, viable sur plusieurs années. Il y a aussi les contraintes de stockage, car il faut pouvoir garder le maximum d’éléments de scéno, ne pas jeter, et nous n’avons pas beaucoup de place. Nous utilisons des matériaux réutilisables, beaucoup de bois, quasiment tout est fabriqué en bois.

 

Comment s’est déroulée l’installation sur le site ?

Lors de l’installation sur site, les prestataires arrivent avec ce qu’ils ont préconçu. Puis en fonction du planning on monte à tel endroit, à tel moment selon ce qui est déjà en place, et au fur et à mesure que les structures sont montées.

Qu’est ce qui a été le plus difficile à réaliser ?

La serre… C’est une serre agricole, elle nous a causé bien des soucis à mettre en place. Le rendu des tissus est compliqué parce que la serre est modulable, il faut trouver les bonnes dimensions, les bonnes bandes de tissus, ça a demandé beaucoup plus de temps que prévu.

Qu’est ce que tu as préféré dans l’installation du festival ?

Moi j’aime bien quand c’est fini (rires), quand la mise en lumière est terminée… C’est vraiment mon moment préféré. Cette année on n’a pas trop fait de mise en lumière, mais d’habitude on a plein de spots à l’intérieur des structures. Ce que j’aime quand c’est fini en fait, c’est que cela devient vivant.

Propos recueillis par Linora Luzin (Mission Locales Touraine)